Semaine du 29 août 2006: CM2006, les Bleus en 1/4... |
L'Equipe de France masculine est en 1/4 de finale. Les hommes de C. Bergeaud
ont sorti l'Angola en 1/8ème, et font donc partie des 8 meilleures
équipes de la planète!... Outre les Etats-Unis éternels
favoris, l'Argentine et l'Espagne ont fait très forte impression. Ces
deux équipes s'affronteront en 1/2 pour un match qui promet.
Les Bleus ont l'occasion en 1/4 mercredi 10h (Heure française) de chasser le fantôme de Dimitris Diamantidis dont le 3pts avait anéhanti les chances tricolores lors de l'Euro 2005... France-Grèce, ce sera chaud!
L'interview de C. Bergeaud (lequipe.fr):
Avant le quart de finale du Mondial de basket, qui
opposera la France à la Grèce, le sélectionneur français
Claude Bergeaud espère que ses troupes feront preuve d'une concentration
extrême, face à une équipe qui ne pardonne aucun relâchement.
« Est-ce que c'est un match que vous attendiez
depuis un an ?
Je me disais qu'un jour on les retrouverait mais je ne savais pas quand. J'avais
imaginé qu'on allait finir troisièmes de notre groupe (du premier
tour) et rencontrer l'Allemagne, puis les Etats-Unis derrière. On avait
bien sûr pensé aussi à la deuxième place, en étant
ambitieux. Les Américains maintenant, il va falloir aller les chercher
sur la demi-finale.
Côté français, on parle souvent
de revanche. Comment les Grecs vont, à votre avis, aborder ce match
au vu de ce qui s'est passé à l'Euro 2005 ?
Quelque part, ils sont prévenus car ils ne peuvent pas oublier les
39 minutes où on les a mis dos au mur, ce que les autres équipes
n'avaient pas réussi à faire. Cela, ils le savent. Et puis ils
ont cette humilité qui caractérise les grosses nations de vouloir
casser la gueule à tout le monde.
Quelles sont les autres qualités de la sélection
grecque ?
C'est comme la tramontane. On en prend plein la tête pendant un long
moment, c'est un rouleau compresseur, qui ne va pas vous lâcher une
seconde. C'est un train qui peut en cacher un autre: dès l'instant,
où on croit avoir passé un rideau, il y a un autre joueur qui
arrive pour toucher les bras, c'est un jeu qui concasse, qui use. Ils vont
chercher à nous ralentir, à nous empêcher de courir. Il
faudra qu'on fasse tout avec un petit peu plus d'aggressivité que d'habitude.
Quelle sera la clé du match ?
Il va falloir être très concentré, très investi
sur le mental, car on ne peut pas se permettre de lâcher. Contre une
équipe comme ça, lorsqu'on prend huit points de retard, on ne
les rattrape jamais. Jamais. Ils savent comment garder une avance. Pour eux,
quatre points c'est déjà un pécule immense. Pour nous,
c'est que dalle (sic). Car on sait qu'on peut se faire reprendre, alors qu'eux
ils ont tout le savoir-faire : mettre le ballon à l'intérieur
quand il faut, attendre, casser le jeu, ne pas donner la balle à l'adversaire,
monter en marchant. Que des choses qu'on ne sait pas encore faire.
Est-ce encourageant de les avoir battu en préparation
juste avant le Mondial ?
Je ne sais pas. Nous, on vit tellement à réaction que je m'interroge
sur la portée de ce match. On les bat, c'est bien, mais c'est un pet
de lapin (sic). Car nous, il nous faut vraiment avoir cette remise en question,
cette peur qui fait avancer. La force de toutes ces nations-là, c'est
de respecter l'adversaire. Nous, on a une forme de suffisance qui nous fait
dire que les Grecs, on les a battus alors on peut le refaire. On peut, bien
sûr, mais j'ai peur que le fait de les avoir battus peut nous faire
lâcher, même si on sait qu'ils sont forts. »
(lequipe.fr):